Sexothérapie

Près de 90 % des troubles sexuels sont d'origine psychologique. Vaginisme, anorgasmie, trouble de l'érection.... bien souvent le mal-être prend racine dans l’histoire de la personne. Ces blocages, pertes de désir, douleurs, difficultés fonctionnelles ou relationnelles proviennent :

  • de traumatismes récents ou anciens (inceste, abus, violences sexuelles, humiliations, intrusions) parfois conscients, parfois refoulés,

  • de croyances limitantes ou culpabilisantes autour de la sexualité, héritées de l'éducation, de la religion ou du contexte familial,

  • d'un manque d’information : nous n'avons jamais reçu d’éducation sexuelle claire, respectueuse et bienveillante,

  • d'une vision de la sexualité déformée par l'influence de la pornographie qui impose des normes irréalistes, déshumanisées, violentes et performatives.

" La sexualité est un langage du corps, du cœur et de l’âme. Elle ne peut s'épanouir sous pression, dans la peur ou la confusion. "

En tant que sexothérapeute, mon rôle est de vous accompagner, sans tabou ni jugement mais avec douceur et justesse dans l’identification et la libération de ces blocages et vous aider à vous épanouir sexuellement.

Que vous soyez seul-e ou en couple, c’est avec une écoute bienveillante et l’expertise de mes 15 années d’accompagnement psycho-corporel que je vous offre un espace sécurisé où chaque question trouvera sa réponse et chaque difficulté sa solution.

Remettre de l’amour au cœur de soi et des relations humaines et sexuelles, vous permettre d’avoir des relations épanouissantes et de renouer avec une sexualité vibrante et pleine de sens est ma priorité.

Nos vies sont souvent marquées par des expériences passées qui encombrent notre intimité de blessures non résolues ou de croyances erronées. Souvent inconscients, ces souvenirs retentissent dans tous les aspects de nos vies, y compris les plus intimes. Ils peuvent même être à l'origine de blocages fonctionnels.

Sexualité Massacrée...

Les violences sexuelles blessent profondément. Dès lors qu'il y a une domination, il y a un trauma. Et il y a toujours une domination quand un.e adulte ou une personne plus puissante utilise son statut, sa force psychique ou physique ou des stupéfiants pour s'approprier un corps. Comment faire confiance à nouveau quand on a si intimement été trahi.e  ? Quand celui ou celle qui est sensé nous aimer nous mutile ? Ces mauvaises expériences engendrent anxiété et méfiance. Le corps se souvient, il se tend, se contracte au lieu de se détendre, de lâcher-prise, de s'abandonner en toute confiance à la caresse de l'amour.

Lorsque les relations sexuelles ne correspondent pas aux désirs ou sont ancrées dans un traumatisme, elles peuvent déclencher des blocages voir un rejet total de l'intimité.

Mais il n'y a pas que les viol, inceste ou abus sexuels qui soient des violences invisibles. Être précocement exposé à la pornographie équivaut à un viol de l'esprit, surtout quand cette exposition a lieu avant la puberté et avant que nous élaborions nos propres empreintes érotiques. Le cerveau, premier organe sexuel, est colonisé par les images pornographiques qui vont activer les neurones miroirs dont le but est l'apprentissage. Ainsi ce qui est vu est reproduit, à notre insu, formatant les amants à une sexualité génitale à défaut d'avoir été initié à une sexualité unifiante.

A force de brutaliser les organes génitaux, les tissus durcissent et deviennent moins sensibles, diminuant le plaisir et la connexion, augmentant la nécessité de friction. Ces derniers sont utilisés comme des armes ou des cibles (tirer son coup, se faire baiser, se prendre une déculottée...) alors qu'ils ont la capacité de nous faire goûter l'extase. Ce sont des organes géniaux qui méritent plus d'amour et de respect afin de révéler leurs plein potentiel.

Il existe une sexualité bien loin des normes, des injonctions et des jeux de rôle.
Une sexualité vivante, vibrante, sacrée et libre.
Une sexualité où chaque souffle est présence,
où chaque frisson est une prière,
où le corps devient un temple et la rencontre, une offrande.

C’est une sexualité qui ne cherche pas à faire, mais à être.
Qui ne court pas vers la performance,
mais s’abandonne à la lenteur, à la vérité, à la profondeur.

Dans cet espace, le plaisir ne se consomme pas, il se ressent.
Il se goûte dans les yeux, dans la peau, dans le silence entre deux battements de cœur.
L’extase y est douce, parfois sauvage, toujours vivante.
Elle naît de l’écoute, de la confiance, du lâcher-prise.

Une sexualité épanouie, qui nous relie.
À soi d’abord, dans la pleine conscience de son corps, de ses limites, de ses désirs.
À l’autre ensuite, non comme un objet, mais comme un monde à découvrir, à honorer,   à aimer.

Et parfois, au cœur de cette intimité partagée, le plaisir devient présence,
la jouissance devient expansion, et l’amour, énergie. Alors, la sexualité devient ce qu’elle a toujours été : un chemin d’éveil, de guérison et de beauté...

Sexualité Sacrée